Il suffit de regarder certains leurres pour voir qu’ils ont ce petit truc en plus, et ce fut le cas avec le PEPS. Dès que Jérôme Riffaud, notre chef produit GUNKI, m’a montré ses prototypes, j’ai immédiatement décelé tout le potentiel de ce leurre. Sa forme et sa matière laissaient déjà présager son extrême aptitude pour animations en verticale ou en linéaire lente.
Fin novembre, les premières « vraies » pluies tant attendues sont enfin là. Avec la baisse des températures, cela sonne le début de ma saison sandre en rivière. La semaine est alors passée à analyser les débits et la météo. Finalement c’est sur la Meuse que je décide de faire ma première session de l’année en compagnie de Bérenger et Thomas. Arrivée à la mise à l’eau, la déception est palpable. Les pluies de la semaine n’ont pas été suffisantes pour gonfler la rivière. Pire, la visibilité est excellente et on peut voir nager son leurre à 1,5 mètre sous la surface. Qu’à cela ne tienne, on est y et on va pêcher !
Nous sommes sur le premier poste aux aurores. Nous commençons la session en linéaire pour prendre la « température » et voir si quelques « vampires » ne sont pas montés chasser. Je commence au G’BUMP 10,5 Brown Chart, nouveau coloris 2018, qui a remporté tous les suffrages auprès des sandres en lac début novembre. Mais hormis une jolie perche qui est venue me rendre visite, aucun sandre n’a pointé le bout de sa dorsale.
Une gourmande qui a boulotté le G’BUMP Brown Chart
Nous délaissons le linéaire et passons en verticale le long d’une structure. À la deuxième dérive, le premier sandre monte au bateau. Il a croqué le Peps 12cm coloris Lemon Milk de Bérenger
Premier vampire de la session pour Bérenger
Le compteur est débloqué et quelques mètres plus loin, c’est à mon tour d’enregistrer une belle touche sur mon G’BUMP.
L’œil du sandre brille pour le G’BUMP 10,5 Brown Chart
Malheureusement, l’activité va s’arrêter en même temps que le temps se découvre. Malgré, plusieurs dérives et une ronde de leurres et têtes plombées, nous n’enregistrons plus aucune touche.
Nous décidons d’appliquer la stratégie du « GUN and RUN » expliqué dans le Fishing Spotting « Monster Dutch pike » par Fred Jullian et Jérôme Riffaud. Cliquez sur le lien pour voir ou revoir cet épisode exceptionnel ! Nous sautons alors de poste en poste aux profils différents pour glaner quelques informations sur la tenue des poissons.
Je repère une cassure avec des éboulis rocheux. Je troque ma G’SLIDE contre une G’TEX 21gr équipée d’un Peps 12cm Pink Milk vu l’encombrement du poste. Je ralentis ma dérive pour rester le plus longtemps possible au nez des poissons. Alors que je tiens en laisse mon Peps à 20 cm du fond, je me prends une touche lourde. Malgré le ferrage, le poisson reste scotché au fond pendant plusieurs secondes. Je maintiens la pression et me prends 3 gros coups de boule suivis d’un départ en mode locomotive tranquille.
J’identifie mon client comme étant un joli moustachu. Recherchant le sandre sur du matériel light il était évident que le combat pouvait s’abréger à tout instant ! La SHIGEIKI est cintrée jusqu’au talon et mon moulinet THG FV 1500 chante à tue-tête. Monté avec du fluorocarbone ICE 0.24mm en tête de ligne, je me prépare à casser quand j’aperçois un bout du poisson sous le bateau. Ce n’est pas un glane mais un brochet énorme qui s’est emparé de mon Peps ! Je commence à transpirer et demande aussitôt à Bérenger de préparer l’épuisette. Le combat va me paraître une éternité. Je ne sais pas où est le leurre dans la gueule de ce poisson et je n’aurai peut-être qu’une seule chance de le mettre au sec. Le brochet tente de passer sous le bateau à plusieurs reprises. Je plonge la canne jusqu’au talon pour le contrer. Il monte enfin et rentre dans l’épuisette. J’explose de joie à la vue de ce poisson massif et large qui est à coup sûr mon nouveau « Personnal Best »
Il est enfin au sec.
Après un passage rapide à la toise, ce magnifique poisson accuse 112 cm. Puis quelques photos rapides et la « belle » repart gagner sa demeure.
Mon nouveau record 112cm
Après la prise de ce magnifique poisson, la pêche avait une autre saveur. Je remets un autre brochet au compteur et je réalise une jolie pêche de sandres sur le coup du soir que je vous raconterai prochainement dans un autre récit.
Massif et large pour ce magnifique poisson de rivière
À bientôt au bord de l’eau
Johan Miroux
